Poitiers et Hanovre : plus de flexibilité et de rapidité pour le stockage de données

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« Pour suivre le développement des besoins, nos capacités de stockage doivent doubler tous les trois ans ». Ce constat, c’est Jérôme Tanché, DSI au CHU de Poitiers qui le fait. Problèmes de coûts, de place, de gestion, les répercussions de cette tendance sont multiples. Alors quand sonne l’heure du changement, il s’agit de se poser les bonnes questions.

Gérer de gros volumes tout en augmentant la vitesse d’exécution


Fin de garantie, stockage arrivant à saturation, le CHU de Poitiers a récemment lancé un appel d’offres pour renouveler sa solution de stockage. C’est très rapidement vers NetApp que les services se sont tournés : « L’un de ses intérêts est qu’il fonctionne avec le même système d’exploitation ». Avec une production de plus de 3 To par mois et une capacité totale de 1.5 Po, l’établissement avait besoin de simplifier ses infrastructures. Même démarche à Hanovre, en Allemagne.

Orienté recherche avec 500 étudiants, l’hôpital se spécialise dans la recherche séquentielle, particulièrement gourmande en données. « Nous avions dépassé nos capacités de stockage, rappelle Amendt Detlef, chef d’équipe pour les infrastructures IT à l’école médicale de Hanovre. L’une de nos faiblesses jusqu’alors était que nous avions une grande variété de partenaires, qui ne nous permettait pas forcément de faire communiquer les systèmes ».

Car les systèmes sont en effet souvent organisés en silos, compartimentés en fonction des diverses applications utilisées par les établissements, avec un accès à la donnée loin d’être optimal. « Beaucoup d’organisations se sont rendues compte avec l’épisode de la COVID qu’elles avaient un accès limité, constate Philippe Wackers, responsable innovation Santé chez NetApp. Il y a une réelle prise de conscience à ce niveau ».

Première conséquence : la vitesse d’exécution des données. « Nous avons connu un véritable bond technologique, insiste Amendt Detlef. Nous avons désormais une vitesse d’exécution des données de 2Go par seconde ». Une amélioration non négligeable, notamment dans le domaine de l’imagerie. « Quand on produit un examen assez volumineux – aux alentours de 30 Go -, fait remarquer Jérôme Tanché, il faut que la baie de stockage l’avale assez vite pour que les radiologues puissent les visualiser sur des outils d’interprétation. Nous avons gagné en vitesse de lecture sur les baies et également en qualité d’image ».

Moins de place pour plus de volume

Côté utilisateurs, le gain de vitesse n’a impliqué aucun changement sur leur poste de travail. Le passage sur les baies AFF de NetApp est donc totalement transparent. Dans les faits pourtant, les avantages sont visibles.  A Poitiers, « nous avons remplacé une baie de stockage qui occupait 3 racks informatiques. Aujourd’hui, on en occupe moins d’un ». Un gain d’espace et des économies à différents niveaux. « Qui dit moins de volume dit moins de consommation d’énergie. Quand on remplace 70 U d’occupation par 30 U (1U = 3 pouces et demi), nous dépensons moins d’électricité et nous générons aussi moins de chaleur. Nous faisons aussi des économies sur la climatisation ». Idem à Hanovre où un data center a été bâti récemment, mais seul un tiers est actuellement utilisé, du fait de ces gains d’espaces. 

Une accessibilité de la donnée à toute épreuve

NetApp fournit du stockage en mode NAS, bloc, ou objets. « Le stockage NAS permet de stocker des données accessibles via un partage réseau, souligne Jérôme Tanché. C’est ce qui permet d’avoir une lecture partagée. Le stockage Block permet de donner des disques virtuels et des éléments de virtualisation ». Une adaptabilité qui a été particulièrement appréciée en période de confinement. « L’un de nos clients a eu besoin de déployer 1 500 postes à distance, se souvient Philippe Wackers. Nous avons été en mesure de le faire en 3 heures. Notre système est très flexible, les données peuvent migrer facilement, sans perturbations pour les utilisateurs ». 

Côté méthodes de sauvegarde, les deux établissements se sont équipés avec une couche de réplication NetApp. Une précaution utile notamment avec les manipulations de données induites par l’intelligence artificielle. La donnée peut ainsi être mise à disposition, sans être altérée en cas d’erreur. Une garantie supplémentaire.

 

Marion BOIS

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