Comment stocker vos données médicales au meilleur coût ?
LE STOCKAGE DES DONNEES MEDICALES EN QUESTION
Avec l’expansion des bases de données, la question du stockage devient de plus en plus lourde à gérer. Dans un système de stockage dit hiérarchique, le fichier est conservé tel quel, comme un bloc, ainsi que toute son arborescence. Depuis quelques années, le stockage Objet propose une architecture plus simple. La donnée est encapsulée directement et identifiable grâce aux métadonnées associées à son fichier. « C’est un système plat, explique Stéphane Cardot, directeur technique de Quantum. Cela donne une grande scalabilité, pouvant aller jusqu’à des centaines de pétaoctets ».
Compte tenu des besoins grandissants des hôpitaux (notamment liés à la génomique, la radiologie et l’anatomopathologie) et des contraintes réglementaires (entre 10 et 30 ans de conservation), il s’avère nécessaire de trouver une alternative au stockage sur disques durs rapides mais coûteux. « Nous avions besoin d’un système plus adaptable que les solutions NAS existantes », insiste David Ardley, directeur technique à « Genomics England ». Ceprogramme rassemble les génomes de milliers de patients atteints de cancers et de maladies rares et utilise ActiveScale pour archiver, protéger et donner l’accès à ces centaines de pétaoctets d’informations.
UNE FIABILITÉ SUR LE LONG TERME
Stocker de gros volumes, une nécessité dans le domaine médical, mais avec quelle fiabilité ? A ce niveau, ActiveScale rend possible une rétention des données sans limite de durée grâce à diverses fonctionnalités. La première d’entre elles est l’« erasure coding ». « Notre particularité, précise Stéphane Cardot, est que nous n’utilisons pas les disques RAID en hardware mais en logiciel. Pour contourner les problématiques liées à la reconstruction des données (qui n’est pas instantanée et reste limitée par le nombre de disques de secours), celles-ci sont stockées dès le départ de manière morcelée. Des fractions redondantes sont réparties dans plusieurs disques et dans plusieurs contrôleurs, de façon mathématique ». Ce « geosprading » (sur divers sites d’un GHT par exemple) permet d’éviter les pertes mais aussi de réduire les coûts. Et pour les diminuer encore, la sauvegarde sur bande est possible, dans un environnement où la donnée reste disponible facilement.
Toujours dans le domaine de la sécurité, le machine learning est mis à contribution, via un algorithme d’auto-réparation. « Lorsqu’un disque présente des signes de faiblesses, le système identifie la perte de qualité, récupère ses informations et décommissionne le disque défectueux pour replacer ses données ailleurs ».
UNE SOLUTION FLEXIBLE
Comme on peut le constater, ActiveScale apporte aux équipes une plus grande sérénité de travail. Le système est simple à gérer. Bien souvent un seul administrateur suffit et de nombreuses tâches, auparavant externalisées, sont réalisées de manière autonome par l’outil.
Et les évolutions sont aisées à mettre en place. Prochainement, il sera possible à l’utilisateur de combiner à la fois le stockage objet ActiveScale et la technologie bande LTO (zone froide d’archivage), afin de « maîtriser l’aspect sécurité avec un cloud privé ». De quoi prémunir les établissements des nombreux ransomware dont ils font l’objet.