Treeptik est spécialisée dans la mise en oeuvre de solutions de Cloud Computing en java

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Logo-Treeptik-the cloud-&-java-companyPME du mois , Treeptik
The Cloud & Java Company

Treeptik propose donc des outils logiciels, du conseil et de la formation autour des technologies Cloud et Java.
Arnaud Lambert responsable de TREEPTIK, boite innovante nouvelleInterview de Arnaud Lambert, Président Fondateur
Comité Editorial : Dans quel contexte s’inscrit votre innovation ?
Depuis sa création, Treeptik est positionné sur deux métiers bien distincts : le métier du service avec son offre de conseil, développement et formation et le métier du logiciel avec son outil CloudUnit : plateforme de Cloud Computing de type “PaaS”.
C’est dans cette offre logicielle que réside l’innovation. Issu du pôle R&D constitué de huit personnes aujourd’hui, CloudUnit est un environnement d’exécution totalement intégré et automatisé qui permet d’accélérer considérablement les projets informatiques et en particulier les projets de développement d’applications JAVA.
100% des temps morts d’un projet sont éliminés grâce à CloudUnit, cela représentant une économie de plus de 30% sur la durée totale d’un projet de ce type.
Pour arriver à cette performance, l’équipe R&D a eu pour mission d’automatiser un maximum de processus très complexes et chronophages, faisant intervenir des compétences liées à la fois au développement et aux infrastructures techniques : deux mondes que tout oppose mais qui ont tendance à se rapprocher dans le cadre de la mouvance “DevOps” très en vogue actuellement (DevOps pour la réunion des développeurs et des opérationnels).
CE : Comment avez-vous élaboré votre projet ?
Dès le début de l’activité, un gros effort de R&D a été produit sur la problématique du développement d’applications Java/JEE. Constatant la complexité de ce type de projets de développement après plus de 10 ans d’expérience dans ce domaine, les deux associés ont eu la volonté d’imaginer des solutions qui permettent de simplifier la vie des développeurs en charge des projets et des opérationnels en charges des infrastructures.
Au fil des mois et des années, la mouvance DevOps et l’émergence des plateformes de Cloud Computing ont rendu possible le projet du pôle R&D et ont facilité la mise en œuvre d’une plateforme de PaaS que nous avons appelé CloudUnit.
Les technologies en jeu sont toutes de dernière génération. Nos équipes ont travaillé avec des outils en version bêta sur des plateformes de Cloud expérimentales. Au fil du temps, ces Cloud dits “IaaS” pour “Infrastructure as a Service” se sont professionnalisés et ont permis d’y greffer notre solution de “PaaS” pour “Plateform as a Service”. Dans les nomenclatures du Cloud, c’est le PaaS qui donne son intelligence au IaaS pour lui permettre de faire tourner des logiciels en mode “SaaS” pour “Software as a Service”.
Autant les marchés du IaaS et du SaaS sont déjà très développés (anciennement appelés “hébergeurs” et “éditeurs de logiciel”), autant le marché du PaaS est à ce jour embryonnaire alors que totalement nécessaire au développement du Cloud en général.
Nous misons donc beaucoup sur l’émergence de ce marché sur lequel nous comptons être un acteur important, au même titre que les « mastodontes » qui se positionnent aujourd’hui tels qu’IBM, Oracle, Amazon et RedHat.
CE : Quels sont vos actions et déploiements actuels?
La plateforme CloudUnit existe aujourd’hui en version “bêta”. Elle est disponible en mode “public” et “privé”. Une centaine d’utilisateurs testent actuellement la version publique et nous recherchons un minimum de douze sociétés pour tester la version privée. A ce jour, deux installations ont été faites en France et une en Australie. Quatre nouvelles sont prévues en France, deux en UK, deux aux Etats-Unis et une seconde en Australie.
La version 1 sera commercialisée à partir de septembre 2015.
CE : Pourquoi avez-vous adhéré au Pôle SCS ?
Le pôle SCS, très actif sur notre territoire, nous semblait le plus adapté pour nouer des contacts avec des “testeurs” potentiels. Notre cible étant autant le grand groupe de type Gemalto, Airbus Helicopters ou ST Microelectronics que la PME ou même la start-up, il nous est apparu naturel de frapper à la porte du pôle SCS qui compte parmi ses membres toutes ces catégories d’entreprises innovantes.
CE : Le Pôle SCS vous a-t-il apporté ce que vous recherchiez ?
Totalement. Nous avons aujourd’hui de très bons contacts avec les autres membres. La majorité de nos testeurs travaillent dans des services informatiques de sociétés membres et nos deux premiers pilotes français sont aussi tous deux membres du pôle.
Les espaces de partage et de discussion organisés par le pôle SCS sont autant d’occasions pour nous d’engager des relations de partenariat et c’est ce que nous recherchions en arrivant au pôle.
CE : Qu’attendez-vous du Pôle demain ?
Qu’il continue son œuvre. J’attends aussi de la collectivité qu’elle permette au pôle SCS ainsi qu’aux autres pôles de continuer leur œuvre auprès des sociétés qui en ont le plus besoin, à savoir les plus fragiles et donc les plus petites.

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