
Le Centre Hospitalier de Tourcoing compte un effectif non-médical de 2128 salariés et 174 praticiens hospitaliers, et offre 900 lits et places dont 450 en MCO (Médecine-Chirurgie-Obstétrique). Sur le plan informatique, l’infrastructure du CH représente un parc de 1200 postes de travail pour 200 serveurs, majoritairement virtualisés.
L’équipe informatique du Centre Hospitalier de Tourcoing, représentée notamment par Thomas Cybertowicz, Ingénieur hospitalier et Thierry Verheyde, Architecte, a lancé en 2011 un « projet DPI » (Dossier Patient Informatisé) dans le but de garantir un Plan de de Continuité d’Activité (PCA) pour ses ressources de stockage et ses services informatiques, dont le DPI.
Historique du « projet DPI »
Lancé en 2011, le projet a eu pour base le remplacement de la solution de stockage vieillissante du CH en prévision du déploiement du Dossier Patient Informatisé. Accompagné par un intégrateur et l’équipementier NetApp, le CH a donc installé une baie de 5 téraoctets, divisée en deux équipements installés dans deux bâtiments distincts. Le Centre Hospitalier de Tourcoing a ainsi pu démarrer son DPI en 2012 et la même année, mutualiser le stockage du DPI avec l’imagerie médicale (PACS).
Grâce à la duplication des équipements, le stockage est désormais disponible à 99,98 % (0,02 % de maintenance programmée) sur une année. Alors que l’infrastructure précédente basée sur deux serveurs actif-passif garantissait simplement une reprise d’activité (PRA) sous 3 minutes, soit le temps de lancer le deuxième serveur en cas de cessation d’activité du premier.
Un PCA unique
Thierry Verheyde explique : « Pour héberger le DPI, nous voulions un système qui garantissait une continuité d’activité sans aucune autre interruption de service que les opérations de maintenance prévues. Nous disposons désormais d’un PCA et non plus d’un PRA. Techniquement, les deux ½ baies NetApp installées à 500 mètres de distance l’une de l’autre fonctionnent ensemble et de manière transparente. Les données critiques, imagerie, DPI, sont stockées au même endroit et le stockage fonctionne avec une écriture en Y, c’est à dire que lorsqu’un paquet est écrit, il est présent sur les 2 demi baies ».
La solution est très autonome et offre une administration simple via une console unique. De plus, la baie propose ses propres mécanismes d’optimisation du stockage. Elle agrège les données et repère tous les blocs similaires pour gagner de l’espace : la baie a ainsi été capable de récupérer jusqu’à 35 % d’espace en une nuit sur de l’image et 65 % sur du texte.
Aujourd’hui, 80 % des services de soins sont déployés, pour une moyenne de 300 utilisateurs connectés simultanément, 3 millions de requêtes http par semaine. Le CH de Tourcoing a régulièrement étendu les capacités de stockage de sa baie pour atteindre une capacité de 40 To de données en 2016 (20 To sont utilisés actuellement, ce qui laisse 50 % de disponibilité pour l’évolution de la volumétrie et les projets à court et moyen termes).
Thierry Verheyde ajoute : « L’avantage d’un investissement en plusieurs étapes plutôt qu’un investissement massif au début d’un projet est que l’on bénéficie des baisses de coût du stockage au tera régulières et des innovations technologiques des fournisseurs ».
Scalair accompagne la montée en puissance du stockage du Centre Hospitalier de Tourcoing
L’Intégrateur nordiste (Opérateur et Architecte de Cloud), Scalair, a accompagné le Centre Hospitalier de Tourcoing dans son « projet DPI », puis sur la deuxième phase importante d’évolution du dispositif en 2015, comprenant l’extension du stockage et le déploiement d’un nouveau modèle de baie NetApp (8020) ainsi que le renouvellement des contrôleurs.
Thomas Cybertowicz conclut : « L’accompagnement de Scalair, traduit par une vraie démarche Projet sur le long terme, a été précieux. Le passage à des contrôleurs beaucoup plus rapides, réalisé par Scalair, et les nouveautés technologiques de la baie récemment installée, nous apportent beaucoup de confort. Scalair a assuré un suivi technique et organisationnel de qualité, en planifiant toutes les interventions à l’avance – le renouvellement des contrôleurs nécessitait par exemple une interruption de 30 minutes – avec un agenda précis et adapté pour limiter au maximum les impacts sur l’activité ».
Propos recueillis par Aurélien Rouby Agence Cymbioz