L’année 2019 semble réussir à AWS (Amazone Web Service) : au-delà d’un excellent premier trimestre à 7.7 milliards de dollars, cette filiale du mastodonte américain a obtenu la très précieuse certification HDS (Hébergeur de données de santé).
Depuis 2006, elle proposait en effet une offre cloud particulièrement intéressante : un « cloud computing », ou la fourniture, à la demande, de puissance de calcul, de stockage de base de données, d’applications sur le cloud, le tout tarifé à l’usage. Chaîne télévisée (TF1), entreprise de transport (SNCF), banque (la Société Générale) ou plateforme de revente (Le Bon Coin) se sont ainsi laissées séduire par cette solution capable d’élasticité, en absorbant les pics de connexion.
Depuis le 31 janvier et l’obtention de la certification HDS, c’est maintenant dans le domaine de la santé qu’AWS compte s’étendre davantage. Tandis qu’elle travaillait déjà avec les acteurs importants du secteur – Smatis, Air Liquide Healthcare, GE Healthcare, Philips Healthcare – en assurant la sécurité fondamentale des données dans un modèle de « responsabilité partagée », la filiale gravit un nouvel échelon. Désormais, « l’ensemble des innovations du cloud sont désormais accessibles aux professionnels de la santé et aux startup innovantes », explique Stephan Hadinger, soit 165 solutions, du stockage à l’analyse de données, en passant par l’IA et les objets connectés.
Permettre au médecin de se concentrer sur leur cœur de métier, tout en répondant à une demande croissante d’innovation en SI : entreprendre pour la santé ! Voilà le pari que propose de relever AWS. Le tout grâce à une capacité d’expérimenter rapidement les projets à de faibles coûts – notamment dus à un coût nul en capacité de stockage –, les DSI devenant ainsi une source prometteuse d’innovations.
Steve Serafino