Avec le développement de nouveaux usages, les colonnes vidéos de blocs opératoires doivent désormais passer un nouveau cap : celui de la connectivité. Les informations doivent circuler entre praticiens et entre sites, le tout avec un haut niveau de sécurisation des données.
L’interopérabilité rendue possible
La prise en charge graduée et globale, un vrai défi pour les prochaines années. L’interopérabilité des équipements est de plus en plus requise. En terme de vidéo, la marque Richard Wolf l’a bien compris. D’abord spécialisée dans le bloc opératoire, elle s’étend désormais à l’ensemble d’un établissement voire d’un territoire. « Une simple prise RJ45 suffit pour disposer de toutes nos fonctionnalités », se félicite Stéphane Bertolino, directeur des ventes France. Avec la solution Core Nova, salles d’examens, salles de staff, salles de cours peuvent bénéficier d’une technologie répondant à de vrais usages. En effet, les colonnes vidéo Richard Wolf permettent, dans le workflow, de sélectionner facilement le nom d’un patient. Ensuite, toutes les images et vidéos sont directement enregistrées sur le PACS. « En plus d’être connectée à notre SI, nous avons apprécié que la solution soit organisée autour d’un serveur virtualisé, et qu’elle puisse aussi s’ouvrir à d’autres colonnes de vidéochirurgie de marques concurrentes pour collecter leurs flux vidéo », souligne Laurent Bourgeois, ingénieur biomédical au CHU de Rennes, qui va s’équiper très prochainement. Autre fonctions notables : le live streaming, les fichiers partagés en réseau et la sécurisation des données… Avec un tel outil, diffusé largement, le patient peut donc être suivi, de la téléconsultation à l’intervention chirurgicale avec le même système.
Le partage à distance
Téléconsultation, télémédecine, téléformation… Ce sont justement tous les enjeux de ce type d’outils. « Grâce à des technologies innovantes, il va être possible de communiquer avec les divers CHU de l’Ouest pour faire un vrai cours de technique chirurgicale au bloc », projette Dr Sébastien Vincendeau, spécialiste de la chirurgie prostatique. « Il s’agit de la solution la plus évoluée et la plus simple à mettre en œuvre. Contrairement à d’autres, elle est utilisable dans la vraie vie ! », ajoute-t-il.
La technologie Richard Wolf permettait déjà au service de stocker et comparer des images prises à 6 mois d’intervalles. Il est maintenant envisagé, à terme, de s’équiper dans certains sites éloignés du GHT, pour de la téléassistance au bloc.
