bannierre_podcast-1800c

PHARMIA : une aide à la décision pharmaceutique

Partagez sur les réseaux sociaux

Si l’on s’en tient à la quantité d’informations gérées et à la rapidité d’exécution, la pharmacie soutient la comparaison avec l’aéronautique. Pour autant, malgré cette complexité, les outils d’aide à la décision clinique ne sont pas légion. De nouveaux outils viennent justement d’éviter cet écueil.

UNE AIGUILLE DANS UNE BOTTE DE FOIN

Du fait de la transversalité de sa mission, le pharmacien est amené à intervenir auprès d’un grand nombre d’interlocuteurs et à de multiples phases du parcours de soins. « Commande, réception, stockage, livraison, validation des prescriptions, délivrance nominative aux patients, administration », énumère Cyril Breuker, pharmacien au CHU Montpellier et chef de pôle adjoint à la pharmacie. Le nombre d’étapes que nous avons à suivre est considérable. Pour chacune d’entre elles, le risque d’erreur est présent. Et les chiffres sont sans appel, selon le guichet des erreurs médicamenteuses de l’AFSSAPS, un EIG (Evénement Indésirable Grave) sur deux est une erreur médicamenteuse (erreurs d’administration comprises). Et Laurie Ferret, pharmacien au CH de Valenciennes d’ajouter : « deux tiers de ces erreurs sont considérées comme évitables. Il est donc réellement temps de revenir sur ces événements pour les corriger. »

Marion BOIS