Un capteur cardiaque connecté, des transferts d’imagerie médicale toujours plus performants, des tablettes soutenant le suivi de l’insuffisance cardiaque, le tout dans un soucis de sécurité. Cette énumération atteste d’une maturité technologique des systèmes d’information et leur potentiel lorsqu’ils sont déployés au service de la médecine.
Le postulat de l’innovation se sublime aujourd’hui entre les mains d’un Hippocrate aux capacités démultipliées par les réseaux, par l’intelligence artificielle ou encore par le numérique. En révolution constante depuis des siècles, son serment se renouvèle dans une promesse théorique et pratique en termes d’efficacité, de suivi du patient, de bien-être, mais aussi de sécurité.
Et, notamment lorsqu’il s’agit de l’une de ses disciplines majeures : la cardiologie. Qu’il soit question de l’acheminement des urgences, du bloc opératoire, des IRM, de messageries instantanées, du domicile du patient ; il tente d’exercer son art sur tous les terrains. La gestion globale et opérationnelle du service de cardiologie elle-même ne lui échappe pas non plus, n’hésitant pas à mettre à profit les outils de pionniers comme Philips et son Intellispace Cardiovascular.
Ce nouvel Hippocrate serait-il doué à lui seul du don d’ubiquité ? Rien n’est moins sûr. Derrière cette figure emblématique d’un docteur aux pratiques millénaires, se cache en réalité des chercheurs, des médecins, des infirmiers, des pharmaciens, des informaticiens ainsi que des éditeurs. Voilà l’ensemble des acteurs qui se vouent à réinventer l’art de soigner grâce à de nouvelles solutions.
Le magazine SIH propose à nouveau de présenter ces solutions, ces avancées, ces prouesses médicales, à travers un dossier dédié à la cardiologie et une sélection d’articles à la croisée de l’innovation et de la médecine.
Bonne lecture !
Par Steve Serafino